Fatiha Benzebiba est née en
1978 à Oran, où elle a suivi une scolarisation soldée par l'obtention d'une
licence en droit à la faculté d'Oran. Elle a commencé à écrire vers l'âge de 18
ans, et nous offre avec Le Monde des grands son premier ouvrage aux Éditions
Edilivre.
http://www.edilivre.com/le-monde-des-grands-fatiha-benzebiba.html
"le monde des grands"
Durant l’enfance, l’être
humain est innocent et inconscient de la vérité sur l’existence, mais en
prenant de l’âge, il découvre la duplicité, la perfidie et d’autres qualités
qu’il ignorait jusque-là.
Le monde des grands est trop cruel, il nous oblige
à ouvrir les yeux sur des horreurs que l’on n’imaginait pas ; cette brutalité
subite est décevante voire choquante, et l’on réalise que pour pouvoir vivre
avec ses semblables, il faut mentir, tricher, avoir une deuxième vie…
Le présent recueil pose deux constats faits par
son auteur, relatifs à la nature humaine et aux inégalités hommes-femmes.
Il fut un temps
Il
fut un temps où il était suffisant
Pour aider autrui d'un sourire rassurant
D'une pression de main ou d'un regard indulgent
D'une tape amicale ou de mots encourageants
D'une étreinte affectueuse ou d'un accueil chaleureux
De petits gestes mais non moins précieux
Hélas ce temps là a disparu
Le remplace un autre plus cru
Un temps où on ne trouve plus gênant
D'annoncer à quelqu'un qu'il est mourant
Car dans les coeurs, il n'y a plus de pitié
Et l'humanité semble les avoir quittés
Les esprits sont embrumés par la cruauté
Tel un ciel noir que la lune a déserté
....nous partirons tous, ceci nul ne peut le contester
Ne restera de nous que ce qu'on a pu apporter
De l'être humain ne durent que ses bonnes actions
Qui contribuent à en faire un être d'exception
Pour aider autrui d'un sourire rassurant
D'une pression de main ou d'un regard indulgent
D'une tape amicale ou de mots encourageants
D'une étreinte affectueuse ou d'un accueil chaleureux
De petits gestes mais non moins précieux
Hélas ce temps là a disparu
Le remplace un autre plus cru
Un temps où on ne trouve plus gênant
D'annoncer à quelqu'un qu'il est mourant
Car dans les coeurs, il n'y a plus de pitié
Et l'humanité semble les avoir quittés
Les esprits sont embrumés par la cruauté
Tel un ciel noir que la lune a déserté
....nous partirons tous, ceci nul ne peut le contester
Ne restera de nous que ce qu'on a pu apporter
De l'être humain ne durent que ses bonnes actions
Qui contribuent à en faire un être d'exception
Extrait "le monde des
grands"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire